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Iles de Paix

Texte rédigé par les élèves eux-mêmes:

Dans le cadre du cours de religion, nous avons, nous élèves de 1reB, participé à la campagne « Iles de Paix » de l’édition 2018 et au petit concours « de meilleures récoltes » organisé par notre école. Pour ce faire, notre professeur nous a lancés dans un projet audacieux qui aboutissait sur l’écriture d’une lettre informative à propos des projets « d’Iles de Paix ». Afin d’être correctement outillés et de pouvoir vendre les modules et bracelets (au prix de 5€ l’unité), nous nous sommes renseignés en regardant les différents reportages à propos des actions concrètes sur le terrain.

Tout d’abord, « Iles de Paix » est une organisation belge humanitaire et pluraliste. Elle a été créée en 1962 par Dominique Pire. Cette organisation aide les pays pauvres ou en difficultés tels que la Tanzanie, le Pérou, le Bénin ou le Burkina Faso à mieux vivre sans forcément oublier les traditions ou les supprimer. Par exemple, en Tanzanie, les hommes et les animaux buvaient la même eau et il leur fallait quatre heures afin d’arriver à cette source. Dès lors, ils ont décidé de construire des points d’eau près des villages. Au Pérou, l’eau n’était pas potable du tout, l’élevage des cochons d’Inde était déplorable (grande source de revenus) et la déforestation faisait des ravages. C’est pourquoi « Iles de Paix » a installé 1600 robinets d’eau potable et a donné des cours pour favoriser les rendements de leurs nombreuses ventes de cochons d’Inde. Enfin, au Bénin, il y a les porteuses d’eau qui font de quatre à douze kilomètres par jour pour récolter vingt litres d’eau. À cause de cela, les filles ne peuvent pas aller à l’école, car les mères les gardent pour les corvées « eau, bois… » ce qui engendre immanquablement un manque d’éducation scolaire, une discrimination par rapport aux garçons qui vont à l’école et des problèmes physiques (douleurs au dos). Ici, l’organisme a placé de grandes cuves à eau près des villages afin que les jeunes filles ne doivent plus se rendre aussi loin et puissent dès lors aller à l’école.

En conclusion, grâce à cette expérience, nous avons été sensibilisés à l’éducation à la citoyenneté, à notre ouverture par rapport au monde qui nous entoure et, il faut également le souligner, à l’exigence de l’écriture d’une lettre. Nous ressortons de ce projet davantage plus touchés par rapport aux difficultés ressenties dans certains pays du monde. Nous avons, à notre échelle, pu apporter notre petite pierre à l’édifice. Nous sommes fiers d’avoir participé à ce concours et de l’avoir remporté en récoltant plus de 250€.

Nous remercions du fond du cœur les personnes qui ont collaboré au projet et nous espérons, grâce à cette lettre écrite en collaboration avec toute la classe et notre professeur de religion, vous avoir permis d’en apprendre davantage sur cette organisation.

« Si je reçois un poisson, je mangerai un jour; si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie » (slogan d' »Iles de Paix »).

Manal Arssi, Kardelen Unver, Lucie Cordero, Quera-Lyse Kedena, Alonna Vansevenant, Elisabeth Ozturk, Julia Riesi, Camilla Akhmedova, Bénédicte Mulenda, Salima Lutonadio, Matteo Migliorisi, Oskar Eppe, Wilson Ezin, Keyan, Kayla Hoffmann et Monsieur Axel Nulluy, professeur de religion et responsable du projet.